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Jesuis ce combat, je ne suis pas un des termes engagés dans le conflit, mais je suis les deux combattants et le combat lui même, je suis le feu et l'eau, qui entrent en contact et le contact est l'unité de ce qui absolument se fuit.(Philosophie de la religion) - Georg Wilhelm Friedrich Hegel Je n'ai pas choisi d'être doué, je m'en suis servi.
Aije une conscience ou suis-je une conscience ? Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ? Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ? Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? Autres corrigés disponibles sur ce sujet Corrigé élève de nagrom27 Corrigé élève de ssss Corrigé élève de golouman
Laconscience de soi peut être conscience de l’illusion sur soi : ie, en prenant conscience que je ne suis pas ce que j’ai conscience d’être, je peux mieux me connaître (à une condition évidemment : que je ne sois pas fatalement détermién par mon inconscient, que celui-ci ne soit pas un « destin » -d’où, encore, l’intérêt de recourir à Sartre).
Enquel sens le bonheur et le devoir seraient-ils compatibles ? Sujet 102189 A-t-on raison d'être heureux ? Sujet 102956 Accomplir tout ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ? Sujet 102951 Agir par devoir, est-ce renoncer au bonheur ? Sujet 291 Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres ? Sujet 103144 Alain et Sénèque : vouloir son
Leremords ne s'expliquerait pas plus que le regret si nous n'étions pas libres ; car comment éprouver de la douleur pour une action accomplie et qui ne pouvait pas ne pas s'accomplir ? – Donc, un fait est indiscutable, c'est que notre conscience témoigne de notre liberté. ». Bergson. Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux
Site De Rencontre Entierement Gratuit Lyon. Qui suis-je ? Cette interrogation d’ailleurs n’est pas spécifique à la philosophie. Tout être humain s’interroge un moment donné sur la nature de ce qu’il est. Se connaître permet en effet de mieux s’adapter aux situations qui se présentent, voire d’éviter certaines d’entre elles. La connaissance de soi sécurise. Elle délimite nos pas sur un chemin non balisé, fait d’incertitudes. Tout d’abord, la conscience humaine est la connaissance intuitive que l’esprit possède de ses états et de ses opérations. La conscience est le fondement et la condition de toute pensée. La pensée a pour objet soit le monde extérieur, c’est-à -dire la réalité comprenant le monde, autrui, etc. ; soit le sujet lui-même. Ainsi que la conscience de soi désigne ce avec quoi je sais que j’existe, c’est l’existence qui s’apparaît à elle-même. En ce sens, cela présuppose que je suis ce que j’ai conscience d’être. En effet, l’être désigne l’essence, la continuité, ce que la chose est, on peut donc imaginer que mon être coïncide avec la conscience que j’en ai. Or la conscience peut se caractériser aussi comme une visée qui s’apparaît à soi-même en faisant mouvement vers une chose qu’elle fait apparaître, en effet le je suis » se rapporte à j’existe dans un ici et maintenant dont je m’échappe par le mouvement même de la conscience qui est toujours un déploiement d’horizon, intentionnalité. De cette manière un paradoxe semble se poser si nous sommes existence » dirigée par une conscience axée vers le devenir d’un autre être, synonyme de discontinuité ; comment peut-on l’accorder avec la connaissance de l’être où le savoir, détermination d’une intuition sensible ? Comment mettre en lien la liberté d’une existence avec la continuité d’une essence ? L’homme ne serait-il pas en train de devenir cet autre ? On serait amené à penser aisément que la conscience est une "science" de soi -même et que ses informations correspondent à ce que je suis réellement, que mon être par conséquent coïncide avec la conscience que j’en ai. Cependant, on ne saurait oublier que parfois nous nous mentons à nous-même ou bien que nous avons du mal à nous connaître, et ce malgré tous nos efforts. Ainsi, notre conscience de soi semble parfois incomplète ou infidèle. Le sujet par conséquent est problématique dans la mesure où peut-on se fier entièrement à la conscience lorsqu’il concerne la connaissance de soi ou bien cette dernière admet-elle des limites ? Après avoir étudié les certitudes de la conscience de soi, nous nous axerons sur celles qui viennent réfuter la fiabilité de la conscience et enfin nous dépasserons ces limites. I. Une première certitude la conscience de soi La certitude d’exister m’est donnée par ma conscience. Certes, je peux me tromper dans la connaissance que je crois avoir de moi celui qui croyait être courageux peut s'avérer n'être qu'un être pusillanime , etc. ; mais la pure conscience d'être, elle, est nécessairement vraie. Ainsi, Descartes au terme de la démarche du doute méthodique, découvre le caractère absolument certain de l'existence du sujet pensant je pense, donc je suis ». Quand bien même tout ce en quoi je crois n'aurait pas plus de vérité que le contenu de mes songes, une certitude demeure, celle que j'existe, et aucun doute, aussi exagéré soit-il, ne peut la remettre en cause. Descartes fait ainsi du phénomène de la conscience de soi le fondement inébranlable de la vérité, sur lequel toute connaissance doit prendre modèle pour s'édifier. La conscience est transparente à elle-même, il n’y a pas de pensées qui échappent à notre conscience, si elles nous échappent c’est qu’elles nous sont étrangères et ne viennent pas de nous. Ainsi, en se considérant comme substance pensante », je suis ce que j’ai conscience d’être. Je suis un être pensant et j’ai conscience de ma pensée. Si on envisage l’existence d’un cogito qui représente une équation irréversible entre la conscience et l’existence, on peut dire qu’avoir conscience c’est être. En effet le cogito est une vérité et seule certitude se fondant sur elle-même la conscience énonce la vérité de sa propre existence sans avoir besoin d’aucun intermédiaire extérieur à elle-même. Le sujet se qualifie d’être pensant dans la mesure où il découvre son existence grâce à sa pensée et ce dernier par conséquent est ce qu’il a conscience d’être. Deuxièmement, je suis tel que ma conscience me construit, elle constitue un fondement, principe justificatif d’un raisonnement. En effet, c’est la progression d’une prise de conscience qui permet le passage d’un individu à un sujet, porteur de liberté et d’identité, qui affirme un Je ». Ainsi, la conscience est le noyau dur de la certitude de soi et quand on dit Je » ; on atteste pouvoir être l’auteur d’un récit qui narre notre devenir dans le temps, on se structure. Par exemple, un adolescent qui est un adulte en puissance, par sa conscience, est capable de se projeter et vise une fin par la médiation de moyens. De cette manière, puisque la conscience a le rôle d’architecte, nous sommes à la base rien, qu’un néant d’être et en suivant la théorie de Sartre ; je ne suis que ce que je veux être. Par conséquent, j’ai conscience de qui je suis. Nous sommes libres de ce que nous voulons être, notre être est un projet soumis à notre volonté ; je suis moi et pas un autre, c’est la certitude que me donne ma conscience de soi. II. Une conscience de soi qui reste néanmoins faillible En faisant de la conscience une chose », distincte du corps et repliée sur elle-même, Descartes ne manque-t-il pas la nature même de la conscience, comme ouverture sur le monde et sur soi ? Premièrement, je ne suis pas exactement tel que je m’apparais à moi-même à travers ma conscience. Nous pouvons être victimes d’illusions qu’on trouve sous deux structures soit je suis un être déterminé par mes conditions de vie matérielles et la conscience est influencée par l’idéologie d’une classe, qui est reconnue par la théorie marxiste. Mais aussi un être peut être amené à se voiler la réalité de son existence, pour brouiller l’absurdité de cette dernière. L’illusion ici est dans le but de donner de la consistance à son être. Selon Nietzche, l’homme nie la pauvreté de son existence en se créant une personnalité différente de la sienne. Nous pouvons citer, dans cette idée de la production d’illusions par la conscience, Spinoza explique qu'une pierre consciente roulant le long d'une pente pourrait croire que c'est elle qui décide d'avancer alors qu'en réalité elle est soumise aux lois de la pesanteur. L'homme est pareil à cette pierre consciente les hommes quand ils disent que telle ou telle action du corps vient de l'âme qui a une emprise sur le corps ne savent pas ce qu'ils disent et ne font rien d'autre qu'avouer leur ignorance de la vraie cause d'une action qui n'excite pas en eux d'étonnement ». De plus, les auteurs autobiographiques font partie de ses êtres en recherche de vérité sur eux-mêmes et de connaissance de soi les autobiographes cherchent une sorte de thérapie en écrivant une introspection sur eux-mêmes. Ce qui veut dire qu’ils ne se connaissent pas bien eux-mêmes et qu'ils cherchent en écrivant leur passé à mieux comprendre leurs vies, leur actes et seraient crédules à l’hypothèse d’un inconscient qui déleste une partie du pouvoir de la conscience. Ainsi, la conscience me délivre des pensées fausses de ce que je suis, mais toutes nos pensées sont-elles conscientes ? Deuxièmement, tout homme en tant que sujet pensant s’établit à travers sa pensée, selon Descartes toute pensée est consciente, or à la suite de certaines maladies ou même expériences quotidiennes telles que les lapsus, les actes manqués, nous sommes poussés à croire qu’une partie de nos pensées sont inconscientes. Tout comme Leibniz, nous distinguons les petites perceptions si infinitésimales qu’elles sont imperceptibles et dont nous n’en avons pas conscience, mais qui font néanmoins sur nous effet et l’aperception qui est la perception vécue comme telle, elle est la perception dont on a conscience. La perception de la lumière ou de la couleur, par exemple, dont nous nous apercevons, est composée de quantités de petites perceptions, dont nous ne nous apercevons pas. Finalement, les petites perceptions sont au fondement de nos goûts, de nos actes et de nos pensées, sans qu’on se le sache, ainsi il y a remise en question de l’égalité entre la conscience et la pensée. Elles expliquent le je ne sais quoi » qui fait que nous aimons quelque chose, mais aussi l'inquiétude qui nous met en mouvement inquiétude qui n'est pas de la douleur, laquelle est consciente, alors que l'inquiétude est un sentiment vague. Nous sommes toujours traversés par une foule de petites perceptions inaperçues qui déterminent la tonalité de notre état, et nous maintiennent en relation insensible avec la totalité du monde. Encore plus loin, les schizophrènes n’ont pas conscience de leurs actes sur le moment même. D’autres réalisent seulement quelques mois plus tard de leurs crimes, de leurs crises. Ce qui est encore plus grave, car pendant un mois par exemple ils n’ont pas conscience d’être ce qu’ils pensent être. Ici, l’inconscience est envisagée comme une activité psychique distincte de la conscience, l’inconscient que le moi, partie dominante, ignore. Cette partie psychique d’après Freud, est composée d’un Ça, un Moi et un Surmoi. Le Ça et le Surmoi correspondent à l’inconscient, où l’un se caractérise comme un pôle pulsionnel de désirs infantiles, de plaisir, secteur le plus primitif ce qui est amoral, et l’autre correspond à l’instance morale constituée par l’intériorisation des exigences morales. Le Moi a finalement le rôle de trouver entre ces deux exigences contradictoires. Je dirais que la schizophrénie rentre plutôt dans le Ça de l’inconscience puisque le schizophrène a des pulsions agressives, ici le pouvoir de censure du Surmoi est endommagé, laissant ressortir l’animalité de l’Homme. Alors que très souvent, nous sommes enfermés dans des règles sociales et morales, qui font que nous nous comportons d’une telle manière que nous sommes tout c’est-à -dire autrui sauf nous-mêmes. Enfin, ces patients attestent d’une partie de nous dont nous n’avons pas conscience, mais qui constituent notre être. III. Existe t-il dès lors des moyens pour dépasser les incertitudes de la conscience de soi ? Ainsi la conscience de soi n’est pas toujours en accord avec ce que je suis et certains aspects de moi-même m’échappent. Existeraient-ils des moyens pour dépasser les incertitudes de la conscience de soi ? Tout d’abord, l’idée, selon laquelle un Être supérieur nous assure l’exactitude des informations fournies par notre conscience, permettrait au sujet de vérifier la vérité de sa conscience de soi. De ce fait, cela implique, comme dans la théorie cartésienne, de croire en Dieu, comme un Être qui nous est transcendantal et si bon qu’il ne peut vouloir nous tromper. Par exemple, de nombreux chrétiens suivent la bonne conduite prêchée par leur Dieu et se laisse dicter les actes moraux ou interdire ceux qui ne le sont pas les péchés, déterminés par leur transcendant, c’est-à -dire de faire la distinction entre le bien et le mal et de se comporter d’une telle manière à l’égard de ces valeurs. Cela peut s’appréhender comme une boussole » qui leur permet de savoir ce qu’ils sont. Ainsi, on peut dire qu’ils sont ce qu’ils ont conscience d’être. Néanmoins, un point vient nuancer notre propos, dans la mesure où la croyance forte de la religion se définit comme absence de savoir et de certitude, l’idée ainsi exposée est à envisager suivant l’adhésion ou non à une croyance forte. Deuxièmement, nous pouvons nous axer sur les échanges avec les autres qui suffisent pour que chacun de nous prenne conscience de ce qu’il est. En effet, cela implique une réelle communication et Sartre nous apprend que la conscience reste seule ; le jugement de l’autre permet seulement d’accélérer la réflexivité sur la conscience de soi. Le regard d’autrui est un complément à la conscience de soi où la rectification est possible. Ainsi selon Kant, la conscience permet de poser un Je », mais ce Je » est abstrait, universel, une fonction en nous, une capacité de synthèse de toutes nos représentations, il unifie le réel, c’est un Je » transcendantal, c’est-à -dire une condition de possibilité de toute expérience, ce n’est pas une réalité qui permet une connaissance, c’est une simple pensée et pas une intuition, dans La critique de la raison pure. Un exemple concret tiré de notre vie quotidienne pourrait venir étayer notre réflexion une personne qui pense être suffisamment ouvert et sociable avec autrui, et se complet dans la communication avec les autres, va se rendre compte de son comportement introverti soit par une autre personne qui va lui témoignait ce caractère soit par sa propre observation des autres et les relations qu’ils établissent entre eux ; le sujet se compare et de fait cette distinction l’aide à comprendre qui il est. Donc, la conscience de soi de manière totale sera permise par un mouvement vers le monde extérieur. Enfin, à dessein de pallier les illusions que se fabriquent les hommes pour ne pas reconnaître l’absurdité de l’être et qui leur font bâtir leur existence sur un mensonge, il semble nécessaire, ce qui ne peut pas ne pas être, de l’accepter, l’analyser, la concrétiser dans un premier temps afin de la dépasser et de fonder une existence basée sur la vérité, dont l’individu a conscience. C’est dans cette idée que l’écrivain Albert Camus, qui réfute le marxisme, conçut son roman L’étranger; Meursault est un individu indifférent à tous à l’amour de Marie comme à la mort de sa mère. Comme Meursault, l’humain se sent étranger à lui-même. Il sombre dans le manque de la passion. A l’absurdité de son être, il oppose un acte absurde ; tuer l’autre. Il tue un autre sans savoir pourquoi, on reconnaît ici l’argument que nous agissons parfois sans avoir conscience de la raison qui nous a poussés à commettre ces actes, ici Meursault n’a pas encore pleinement conscience de qui il est. Coupable sans sentiment de culpabilité, il ne réagit même pas à sa sentence de mort qu’il ne peut éviter de tout de façon un destin tragique indépassable. C’est en prenant conscience de l’absurdité humaine qu’on se libère de toute illusion. La nuit précédant son exécution, Meursault devenu conscient et donc libre, profite des derniers moments de la vie. Finalement il a vécu la prise de conscience du non-sens de la vie à l’idée que l’homme est libre de vivre sans appel », doit épuiser la joie de cette terre. En ce sens, par nos actes, nous aidons notre conscience de soi à accéder à la vérité. Conclusion En conclusion, nous avons pu constater que l’on est dans une certaine mesure ce que l’on a conscience d’être, au sens où la conscience de soi nous représente à nous- même et nous communique des données fondamentales sur ce que nous sommes. Mais la connaissance ne peut être parfaite, car elle porte non sur un objet, mais un sujet, avec toute l’incertitude qui le caractérise sur le plan sensible, corporel, psychique. Faut-il y voir pour autant une insuffisance affaiblissant l’homme quant à sa propre gouvernance ? Pourtant, les incertitudes ne sont pas à comprendre comme des fatalités dans le sens où la conscience de soi peut se doubler d’une conscience réflexive, de la conscience d’autrui et aussi d’une conscience pratique. Ainsi, sans être toujours ce que l’on a conscience d’être, il est possible d’y remédier et de se connaître peu à peu grâce aux efforts et à un certain travail sur soi. Mais, il va de soi aussi que ces efforts seront toujours à reprendre, sachant que l’on est en perpétuel devenir et que par conséquent la connaissance de soi ne peut être acquise une fois pour toutes.
Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Problématique La conscience est la connaissance savante de ce que je suis. Donc nous pouvons remarquer que le contenu de la conscience est la représentation de ce que je pense être. Et pour savoir ce que je suis, je ne peux le formuler qu'à travers la conscience d'être. Donc la question posée semble tourner en rond, n'être qu'un sophisme. Même si je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être, je ne peux pas le savoir, je ne peux pas en prendre conscience, et donc ce n'est pas un problème pour moi. D'autre part, si je ne suis qu'un être pensant, comme le précisait Descartes , dire que je sui un être différent de ce que ma conscience me dit que je suis implique comme un dédoublement de l'être, entre celui qui est, et celui qui se contemple à travers la conscience. Pour que ce ne soit pas une question absurde, il faut la reformuler. Être, c'est exister, c'est être présent au monde, marquer sa présence, en niant l'indépendance de ce qui m'entoure, comme l'explique Hegel, à travers l'analyse du double cogito ; D'autre part j'existe à travers le regard d'autrui, qui me renvoie une image qui ne correspond pas nécessairement avec celle au quelle je cherche à coller analyse de la honte chez Sartre. La conscience est la reconnaissance d'une idée de soi-même. Il faut s'interroger sur ce qui peut constituer ma conscience. L'idée de moi-même ne peut se constituer seule ; je ne peux pas me connaître, car je ne peux pas me contempler, me saisir comme un objet que je regarde et que je juge. Descartes d'ailleurs, au détour du doute méthodique n'apporte que la certi... En ontologie science d’ l’être, on pourrait expliquer qu’il y a une surproduction d’être ; Moi-même, je pourrais être deux ou trois personnalités différentes. N’est-ce pas un peu surprenant ? Nous allons essayer de démêler les fils de ce nœud. Plan détaillé I. Qu’est-ce qui peut me faire soupçonner que je ne suis ce que je pense être ? a. Descartes précise que la conscience est transparente à elle-même. Il ne peut pas y avoir de pensée qui échappe à notre conscience, et si il y a des pensées qui nous échappent, c’est qu’elles nous sont étrangères. Elles ne proviennent pas de nous. b. D’autre part nous sommes libres d’être ce que nous voulons être ; Notre être est un projet soumis à notre volonté ; c. Mais Freud fit remarquer que cette théorie ne suffit pas à expliquer tous nos comportements. Il faut introduire l’hypothèse qu’il existe un inconscient qui est une dimension de notre être dont nous n’avons pas conscience. II. Qui puis-je être si je ne suis pas celui que je pense être ? Je suis victime d’illusions, et elles peuvent se construire autour de trois structures différentes a. Soit je suis un être déterminé par ses conditions de vie matérielles, et dont la conscience ne peut être que le reflet inversé et idéalisée, un peu comme toute idée, épiphénomène de la réalité. Je suis victime d’une idéologie de classe. C’est la théorie marxiste. b. Soit je sui un être qui se voile la réalité de son existence, et qui construit des illusions pour oublier l’absurdité, le non-sens de son existence ; l’illusion est une volonté de donner une consistance à un être dont la seule finalité est de se reproduire puis de mourir ; Nietzsche expliquait très bien que l’homme nie la pauvreté de son existence, en se construisant une personnalité différente. c. Ou bien je suis un être inaccessible, que je ne peux pas connaître, et ma conscience ne possède qu’une connaissance superficielle de ce que je suis.. »
Corrigé dissertation philosophie dont la problématique est Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Extrait de la dissertation Je suis, j'existe dans un ici et un maintenant dont je m'échappe par le mouvement même de la conscience qui est toujours déploiement d'un horizon, intentionnalité voir Chemins de la Pensée de J. Russ, Je suis ce que je pense et je pense ce que je suis. En tant qu'homme, je suis un être pensant. Toute conscience étant intentionnalité Husserl, rien de ce que je suis ne m'échappe. Mais, ce que je suis est une chose. La conscience que j'ai de moi-même en est une autre. La preuve en est qu'autrui est capable de me révéler des traits inconnus de ma personnalité. De plus, nombre de mécanismes inconscients viennent troubler la connaissance que j'ai de moi-même. Thèmes abordés dans la dissertation conscience, liberté, inconscience, être
Je me présente comme contre la violence, pourtant, poussé par la jalousie, j’ai violemment frappé un homme hier soir. Nous avons donc l’occasion au cours de notre vie, de ne pas correspondre à l’image ou encore à la conscience que nous avons de nous même. Il est donc légitime de se demander si je suis réellement ce que j’ai conscience d’être. La conscience est la connaissance plus ou moins claire de notre existence, essence, du monde qui nous entoure. C’est un témoin, la faculté qu’a l’homme de connaître immédiatement ses états, ses actes intérieurs. Pour beaucoup, cette question met en jeu un préjugé. En effet, si l’on n’y réfléchit pas, la réponse spontanée sera de dire qu’évidemment nous sommes ce que nous avons conscience d’être. Chacun de nous se connaît, on ne peut pas en douter. Le problème est de savoir si la conscience que nous avons de nous est une véritable connaissance de nous même. Mais, si la conscience de soi peut être évidente, le passage à la connaissance de soi est-il possible ? La connaissance de soi ne demande-t-elle pas un apprentissage, des aides ? Nous verrons donc dans un premier temps qu’il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi. Mais, nous aboutirons dans un second temps, comment travailler à la connaissance de soi. I. Il est possible d’avoir une conscience de soi sans connaissance de soi Ne pouvons-nous pas prouver que nous avons conscience de nous même ? La conscience de soi ne commence-t-elle pas par la conscience d’exister ? Et, que pouvons-nous penser de la connaissance de soi ? a Des acquis remis en doute Pour bon nombre d’entre nous, la question pourrait sembler superflue je m’appelle X, je mesure 1m70, je suis brun aux yeux marron, de nationalité française… Comment puis-je supposer que ce qui compose mon identité et ce en quoi je crois, que je tiens pour vrai, soit faux. Descartes montrera vite que l’on peut douter de cet acquis qui semble pouvoir nous définir. En effet, ces caractéristiques relèvent de l’ouï dire, de la vue, autrement dit de notre sensibilité or, les sens sont porteur d’illusions et peuvent me tromper. Je ne peux donc pas m’autoriser à prétendre que je suis ce que j’ai conscience d’être sous prétexte que mes sens me le disent. Descartes l’a bien démontré, en soumettant toutes ses opinions à l’épreuve du doute radical, lorsqu’il voulait déterminer ce qui pouvait être tenu pour vrai. Il y a une conscience qui est la plus certaine des connaissances la conscience d’exister. Elle est indubitable, et en plus de savoir que l’on existe et d’en avoir conscience et connaissance de ce qui nous définit une chose pensante. Pourquoi est-ce une certitude ? Car la pensée est indubitable aussi, je ne peux pas douter de ma pensée car le doute est une pensée. b La conscience de soi passe-t-elle par la connaissance de soi ? Il a donc été facile de s’apercevoir de ce que j’étais, et d’en avoir conscience, je suis une chose pensante. Il est maintenant plus difficile d’avoir connaissance de soi. J’ai conscience de ce qui me caractérise au niveau collectif, de ce qui me rend égale à tout être humain la pensée, mais puis-je savoir ce qui me caractérise au niveau individuel. La chose pensante que je suis se détache du groupe parce qu’elle à une personnalité elle se traduit par des actes, des jugements… C’est à ce niveau que se pose la question de savoir si nous sommes réellement ce que nous avons conscience d’être. Je peux prétendre être facile à vivre au quotidien, être ouverte aux autres, jalouse… mais est-ce vraiment ce que je suis ? Comment puis-je m’assurer que ce que je pense de moi s’accorde avec la réalité ? Pour atteindre cette connaissance de soi, des obstacles sont à surmonter. Il faut tout d’abord que j’analyse mes actes, opinions, pensées pour tenter de savoir si ce que je fais en pratique, s’accorde avec ce que je pense moi. Ceci nécessite une véritable introspection, c’est l’analyse de soi par soi. Or, cette démarche ne garantit pas des réponses objectives je suis à la fois sujet et objet de la discussion, observateur et observé. Je suis donc vouée aux erreurs car partiale et intéressée par les réponses que je dois dégager de cette analyse. Mon observation sera trop subjective pour affirmer que la connaissance que j’ai de moi coïncide avec la réalité car comme le dit Auguste Comte, on ne peut pas en même temps regarder par la fenêtre et se voir passer dans la rue ». Une autre difficulté s’ajoute, la conscience peut nous tromper car la pensée peut être source d’illusions je prends conscience de ce que je désire tenir pour vrai. De plus, l’existence de l’inconscience bloque une partie de la recherche de la connaissance de soi. Ce qui est indifférent au regard de ma conscience est refoulé dans l’inconscience. Il y a donc une multitude de perceptions de nous même qui ne se transforment pas en aperceptions des éléments constitutifs de nous même sont donc comme oubliés, et je n’en ai pas conscience. Je peux donc avoir conscience, et sans erreur, de ce que je suis réellement en tant qu’homme, une chose pensante. Toutefois, il est plus difficile de prouver que ce qui me caractérise en tant que personne, au sens individuel correspond avec la conscience que j’en ai. Je prends donc partiellement conscience de ce que je suis. Comment puis-je m’aider à parvenir à la connaissance de moi malgré les obstacles ? II. Nous pouvons être ce que nous avons conscience d'être, par autrui et par l'introspection La connaissance de soi n’est pas innée, elle s’acquiert. Il faut donc prendre conscience de la méconnaissance de soi pour commencer à acquérir une connaissance de soi moins partielle. Mais, cela n’est pas suffisant, d’autres moyens me permettent d’y parvenir. a L’aide d’autrui Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » disait Sartre. En effet, j’ai besoin des autres et de leurs jugements pour me percevoir d’un autre point de vue, celui-ci étant cette fois-ci extérieure à moi-même, donc peut-être plus objectif. Je suis cette fois-ci seulement l’objet, l’observé. Autrui peut donc m’éviter les méprises, les erreurs, les illusions sur moi-même. Par exemple, lorsqu’un ami vous fait une remarque ou une critique sur vous, il vous arrive de vous vexer. Pourquoi ? Sûrement parce que vous ne vous étiez pas rendu compte de ce qu’il a souligné, vous vous en étiez fait une autre idée. Autrui est un témoin de soi-même mais, tout comme je ne me suffis pas à moi-même pour me reconnaître, autrui n’est pas non plus suffisant. Il est donc nécessaire de mettre en parallèle les deux points de vue, le mien le jugement interne et celui des autres le jugement externe. Cette addition nous permet une meilleure approche de soi-même. b L’introspection Le retour sur ses actes, permet aussi une meilleure connaissance de soi. La conscience que j’ai de moi sera plus fidèle à la réalité si j’examine mes actes, ce que j’éprouve avec le recul, c’est-à -dire, élever la conscience spontanée à la conscience réfléchie. Il faut doubler tout acte de pensée de la pensée de cet acte, car la conscience réfléchie naît d’un décalage. Je dois donc faire une analyse de mes actes, de mes opinions avec le recul par rapport à ceux-ci. Mais, le moment propice pour une meilleure connaissance de soi possible, n’est-il pas la fin de notre vie ? Le niveau de conscience va aussi avec le temps et l’âge, il n’est pas évident de définir l’identité de quelqu’un qui change au cours du temps. On se connaît à travers ses actes, ses pensées, or on se connaît dans les situations présentes, vécues, mais on ne peut pas prévoir avec certitude ses actes futurs, ses sentiments à venir. Tout comme on ne sait pas ce que nous apprendrons de nos futures rencontres. En ce sens, plus nous sommes vieux, moins de choses à découvrir nous attendent, il y a donc moins de choses imprévues à un certain stade de la vie qui peuvent fausser la connaissance de soi. En effet, tous mes agissements, jugements, rencontres sont derrière moi. Je peux donc en faire ma synthèse et voir toutes les facettes qui me composent grâce à mon vécu. Le moi, c’est-à -dire l’addition de tous les je qui me composent et qui sont apparus au cours de ma vie il y a différent je car j’évolue, je suis différente selon les jours, les années, les humeurs sont entre mes mains pour juger de ma connaissance de moi. L’approche de moi-même se rapprochera mieux de la réalité La connaissance de soi est donc un apprentissage long et difficile qui demande des efforts. La confrontation avec autrui, la conscience réfléchie et la vieillesse sont autant de facteurs qui nous permettent de tenter de faire correspondre moi et la conscience que j’en ai sans pour autant parvenir à la réalité. Conclusion La conscience de soi est possible, s’il s’agit de se connaître en tant qu’être humain. Jai conscience d’être, d’exister, d’un moi, et je ne me trompe pas. Mais, cette conscience ne permet pas une connaissance de soi, ces deux notions étant différentes et en ce sens, je ne sais pas ce que j’ai conscience d’être. Toutefois, si je me rends compte de cette méconnaissance de soi, j’évolue déjà en direction d’une meilleure connaissance de soi. La conscience véritable de soi peut toutefois être favorisée par les relations avec autrui, avec l’âge… mais la connaissance n’est pas certaine.
Dernière mise à jour 07/06/2021 • Proposé par Colette Kouadio professeur Ce corrigé est disponible sur un site externe à 20aubac. En cas de problème d'accès à la page originale, vous pouvez accéder aux copies enregistrées. Consultez ce corrigé Copie Copie format PDF
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